Jean de Dieu Momo : Le Stratège Loyal d’une Victoire Nationale

Malgré la défaite dans son fief de Dschang, le ministre Jean de Dieu Momo a joué un rôle déterminant et exemplaire dans la réélection du Président Paul Biya.

Dans toute campagne électorale, il y a des soldats discrets, mais essentiels. Des hommes qui, loin de rechercher la lumière pour eux-mêmes, s’investissent avec loyauté, énergie et constance pour leur camp. Jean de Dieu Momo, ministre délégué auprès du ministre de la Justice, aura été l’un des piliers les plus actifs et les plus audibles de la campagne présidentielle 2025 au Cameroun.

Malgré la défaite du président Paul Biya dans la ville de Dschang, qui constitue pourtant son fief, le ministre Momo n’a jamais flanché. Bien au contraire, il a redoublé d’efforts à l’échelle nationale pour défendre le bilan du président sortant, déconstruire les discours mensongers, et mobiliser les électeurs dans d'autres régions du pays. Son implication multiforme, à la fois sur le terrain, dans les médias et sur les réseaux sociaux, a été stratégique et décisive.

Voix forte, Jean de Dieu Momo n’a jamais cédé à la facilité ni au populisme. Il a tenu un discours droit, assumé, argumenté, sans peur d’affronter la tempête médiatique. Il a défendu l’institution présidentielle avec fermeté, tout en appelant au respect des règles démocratiques.

Il aurait pu se replier dans le silence, abattu par le revers dans son bastion. Il a choisi la voie de l’honneur et de la loyauté absolue à la République. Ce sens du devoir, rare en politique, force le respect, y compris chez certains de ses adversaires.

La victoire de Paul Biya avec 53,66 % au plan national est aussi le fruit du travail de ces hommes de l’ombre — ou plutôt de la lumière lucide — qui ont donné sans compter. Jean de Dieu Momo mérite à ce titre nos félicitations, notre reconnaissance et notre admiration.

Dans une époque où le cynisme politique gagne du terrain, l'engagement sans faille du ministre Momo est un exemple de fidélité, de courage et d’intelligence politique. Il rappelle que dans chaque combat républicain, ce n’est pas le terrain local qui fait la victoire, mais la détermination à défendre une vision nationale.